Partage du réseau 5G

 

Le déploiement d’un nouveau réseau de télécommunication et son exploitation peuvent entraîner des coûts très élevés et un long temps d’entrée dans l’activité pour un opérateur. Le partage des infrastructures de réseau et l’adoption de la virtualisation de réseau peuvent aider un opérateur à réduire un montant significatif pour les coûts d’investissement et d’exploitation.

 

Deux approches pour mettre en œuvre le partage des infrastructures mobiles

 

Dans le partage passif, les équipements partagés entre les différents opérateurs mobiles se limitent aux éléments passifs du réseau tels que les pylônes radio, les alimentations électriques, les armoires, les tours, les alarmes de sécurité, etc. 

Le partage actif étend la liste des équipements partagés pour inclure l’infrastructure de transport (fibre, câbles, etc.), les ressources de traitement de la bande de base, et potentiellement le spectre radioélectrique.

 

Avantages du partage de réseau

Avantages des économies de coûts 

Le partage passif permet d’économiser jusqu’à 16%-35% de CAPEX et 16%-35% d’OPEX. Le partage actif, à l’exclusion du spectre, permet d’économiser environ 33%-35% des CAPEX et 25%-33% des OPEX ; le partage actif, y compris le spectre, permet d’économiser jusqu’à 33 % à 45 % des dépenses d’investissement et 30 % à 33 % des dépenses d’exploitation ; Partage du réseau central : les économies réalisées grâce au partage du réseau central sont limitées. 

Avantages environnementaux 

Réduit la consommation d’énergie

Atténue les inquiétudes des citoyens concernant les radiations 

Expérience client

Le partage peut conduire à une meilleure qualité des services, à une meilleure couverture, à une vitesse de données plus élevée.

 

Deux approches ont été proposées pour le partage de l’infrastructure RAN 

 

La norme MORAN (Multi-Operator Radio Access Network) proposait une architecture où les eNBs/gNBs sont partagés, tandis que le réseau central est propriétaire de chaque fournisseur de réseau. La norme MORAN a également proposé le partage du réseau d’accès radio (RAN), en utilisant des fréquences radio dédiées attribuées à chaque fournisseur de services. Dans cette approche, ils peuvent contrôler indépendamment le niveau des cellules, par exemple, chaque opérateur peut décider de ses propres paramètres d’optimisation, de la puissance Tx pour contrôler la portée de la cellule et les interférences.

 

La norme MOCN (Multi-Operator Core Network) permet de partager les mêmes éléments architecturaux que MORAN c’est-à-dire les eNBs/gNBs. Cependant, dans le MOCN, les opérateurs partagent également les fréquences. Cela empêche les opérateurs d’être en mesure de contrôler leurs réseaux au niveau de la cellule.